<script src="//s1.wordpress.com/wp-content/plugins/snow/snowstorm.js?ver=3" type="text/javascript"></script> Un autre aspect…: 2008 ans !

mardi 1 janvier 2008

2008 ans !

Bonne Année...



Voilà qu’apparaissent ces fameux Mages venus d’Orient, bientôt sacrés rois… Ces Mages que l’évangile de Matthieu présentait comme arrivant miraculeusement après l’événement de Noël — des savants dira-t-on bientôt, présents grâce à leur science des étoiles, la nuit du 25 décembre 0000.


Mais, nous disent les savants, les successeurs des Mages en quelque sorte, le 25 décembre c’est impossible : les bergers de l’évangile de Luc ne pouvaient être dans les champs en cette saison ! Et de nous faire remarquer que le 25 décembre est la date d'une fête païenne en l'honneur du soleil.


Alors, fête du Messie biblique, Messie de Bethléem, ou fête païenne du soleil ?


Le problème serait alors toujours celui de savoir si Jésus est le Messie biblique ou celui qui concerne aussi les païens…


Mais y a-t-il là une contradiction ? La fête de la montée du soleil de justice, celui devant qui pâlit le soleil, la fête du Christ biblique, concerne aussi les païens ! C’est vers lui, vers sa lumière, que sont venus, guidés par l’étoile confuse de leur confuse science, les Mages, ces païens d’Orient. C’est vers lui que se dresse l’arbre de Jessé, père de David, comme l’arbre de toute la Création qui se dresse vers sa lumière qu’annonce cette même étoile des Mages.


Les yeux de la foi découvrent alors que cette fête que l’on voudrait dénoncer comme païenne est celle de la bonne nouvelle du salut de Dieu pour les païens — les nations —, que représentent ici les Mages. Elle est celle du chant de toute la Création à la rencontre de la lumière à laquelle elle est appelée.


Ici se dévoile la promesse du Dieu d’Abraham, du Dieu d’Israël, pour tous les peuples : viendront des nouveaux cieux et une nouvelle terre où tous demeureront en paix.


2008 ans que germe cette promesse semée en Celui qui est venu…




« Laisse-moi désormais,
Seigneur, aller en paix,
Car selon ta promesse,
Enfin mes yeux ont vu
Resplendir le salut
Que j’attendais sans cesse.


C’est lui qu’en l’univers,
Tant de peuples divers
Vont recevoir et croire.
En lui brille ton Nom,
Lumière des nations
Et d’Israël la gloire. »

(Cantique de Siméon, d’après Luc 2, 29-32)

RP,

méditation dans
Au Fils des jours




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