<script src="//s1.wordpress.com/wp-content/plugins/snow/snowstorm.js?ver=3" type="text/javascript"></script> Un autre aspect…: Matthieu 21, 33-46

samedi 6 octobre 2007

Matthieu 21, 33-46



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Chusclan, Château de Gicon



La vigne et les vignerons


Matthieu 21, 33-46


33 Écoutez une autre parabole. Il y avait un maître de maison qui planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir et y bâtit une tour, puis il la loua à des vignerons et partit en voyage.
34 A l’approche des vendanges il envoya ses serviteurs vers les vignerons, pour recevoir les fruits de la vigne.
35 Les vignerons prirent ces serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre et lapidèrent le troisième.

36 Il envoya encore d’autres serviteurs en plus grand nombre que les premiers; et les vignerons les traitèrent de la même manière.
37 Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant: Ils respecteront mon fils.
38 Mais, quand les vignerons virent le fils, ils se dirent entre eux: C’est lui l’héritier, venez, tuons-le, et nous aurons son héritage.
39 Ils le prirent, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
40 Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons?
41 Ils lui répondirent: Il fera périr misérablement ces misérables et il louera la vigne à d’autres vignerons qui lui donneront les fruits en leur saison.
42 Jésus leur dit: N’avez-vous jamais lu dans les Écritures: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale, celle de l’angle; C’est du Seigneur que cela est venu, Et c’est une merveille à nos yeux?
43 C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits.
44 Quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera.
45 Après avoir entendu ces paraboles, les principaux sacrificateurs et les Pharisiens comprirent que c’était d’eux que Jésus parlait;
46 mais tout en cherchant à se saisir de lui, ils craignaient les foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.


Les auto-proclamés « propriétaires » de la vigne donnent eux-mêmes le verdict qu’ils s’appliqueraient s’ils avaient eux-mêmes à le prononcer ! — « Il fera périr misérablement ces misérables et il louera la vigne à d’autres vignerons ».

Voilà une vigne dont nul ne saurait être propriétaire — que Dieu seul — : voilà un fruit qui n’est autre que le lien avec Dieu qui nourrit nos vies.

Et voilà qu’à force de faire de ce fruit et de cette vigne un objet de propriétaires, on n’est même plus capable de savoir quel est son sens, au point qu’on est prêt à en évacuer, à en expulser ceux qui n’en ont pas perdu l’usage !

Le temps vient toujours, tôt ou tard, où ré-émerge la vérité de la vigne, et où les porte-paroles de cette vérité sont suffisamment conscients de leur nombre pour faire « une nation »… qui dans un premier temps produit peut-être le fruit voulu, le fruit de vérité dans la présence de Dieu… jusqu’au jour, hélas, où ceux-là aussi deviennent « propriétaires » à leur tour !

La pierre d’angle, celui qui est la parole de la vérité, demeure au cœur des choses, où s’embronchent tous, les uns après les autres, ceux que cette vérité trouble dans leur confort de « propriétaires » d’une vigne qui n’a décidément pas de propriétaire — que Dieu seul.


« En voyant cela, les humbles se réjouissent :
"A vous qui cherchez Dieu, à vous, longue vie !"
Car le SEIGNEUR exauce les pauvres, il ne rejette pas les siens quand ils sont captifs.
Louez-le, cieux, terre, mers et tout ce qui y grouille » (Psaume 69, 32-34).



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